Prix Hervé GHESQUIÈRE
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Author & Journalist
Bio
Hervé GHESQUIÈRE
Hervé GHESQUIÈRE est né
le 5 février 1963 à Lille (Hauts de France) et mort le 14 juin 2017 à Paris
Grand reporter/journaliste français de radio et télévision à France 2 "Envoyé spécial"et France 3 "Pièces à conviction".
Il a été enlevé le 29 décembre 2009 en Afghanistan dans la vallée de la Kapisa par les talibans en compagnie du journaliste caméraman Stéphane TAPONIER et de leurs accompagnateurs. Il est libéré le 29 juin 2011. Il écrit "547 jours dans l'enfer du piège Afghan" écrits qui lui seront confisqués à sa libération par les talibans Afghans et qu'il réécrira pour témoigner car comme il le rappelait : "Nous n'avons pas affronté l'Everest en tongs".
Il a couvert de nombreux conflits : Ex-Yougoslavie, Cambodge, Rwanda, Irlande du Nord, Indonésie, Vietnam, Irak et Afghanistan, Congo etc...
Il nous quitte le 14 juin 2017.
Avec son épouse Sandrine GHESQUIÈRE, Evelyne ADAM crée le prix Hervé GHESQUIÈRE en hommage à sa mémoire en juin 2018 avec un jury composé de ses confrères et amis journalistes dont le Président est Patrick POIVRE D'ARVOR.
Hervé GHESQUIÈRE
A sa libération en ITW sur France Info Juillet 2011
- Hervé raconte sa première semaine de liberté -
"Cette première semaine c'est d'abord un immense soulagement, une immense joie, je n'ai plus cette boule de stress au ventre qui nous a tenu Stéphane, Réza et moi, parce que même quand on était détendu, on ne l'était pas, pendant 18 mois, jamais! Le stress a enfin disparu. Le choc énorme de retrouver ma Maman dans le nord de la France, rassuré sur sa santé. J'attéris...J'attéris doucement. Ce qui m'a le plus manqué c'est de marcher, regarder la rue, voir le soleil en face, parce que le soleil on ne l'a pas vu pendant 18 mois. Les fenêtres étaient calfeutrées pour ne pas qu'on nous voit de l'extérieur. Nous étions dans des pièces très sombres. Marcher donc, mais surtout ne plus être un objet. Nous devions "demander" pour les moindres obligations de la vie courantes jusqu'aux plus intimes, il fallait "demander". Redevenir un être humain ça fait du bien. Au moment où on est stoppé, je comprends tout de suite le kidnapping. Un homme qui avait bien préparé son coup traverse la route. Ce n'était pas un barrage il avait été prévenu par un coup de fil. On est tombé sur un checkpoint de l'armée et de la police Afghane dans lequel se trouvait un informateur taliban. Tout de suite je pressens que ça va être long et compliqué. Stéphane se tourne vers moi, en cette période de fin d'année, nous comprenons le piège il me dit : Joyeux Noël...On sent qu'il se passe quelque chose de très grave et notre traducteur Réza nous dit "Big problem" "vous avez un gros, gros problème". Au début les talibans nous prennent pour des espions, on a beau leur expliquer que nous sommes journalistes et que nous sommes venus faire notre métier. Notre but était de filmer la route de la vallée de la Kapisa et montrer qu'elle n'était ni viable ni sécurisée et que l'axe économique n'existait pas.
On devient "otages" dans des maisons, des pièces isolées. On n'est pas attachés et jamais battus, mais nous vivons des tensions avec certains geôliers talibans notamment un plus "toxique" que les autres. Ils ont voulu nous attacher. J'ai refusé en disant : "Si vous nous attachez ça va mal se passer!" Comme on ne pouvait pas s'échapper ils ont accepté. De toute façon au coeur de la montagne Afghane on été enfermé par la nature. On aurait pas su où se diriger en fuyant si on avait pu. Les patrouilles de talibans communiquent par talkie walkie avec les avions. Au moindre signe d'évasion on aurait été repris dans l'heure. Très vite pour résister on s'est dit qu'il fallait structurer nos journées : Ecrire mon journal au quotidien, (tout m'a été volé par les talibans à la libération), mais écrire était essentiel pour me vider déjà, pour me servir de thérapie, pour passer le temps, j'ai écrit pour ça des brouillons que je recopiais une troisième fois pour soigner mon style et puis écouter la radio. La radio quel médium formidable! RFI, quand on pouvait le capter, s'était pas toujours évident parce qu'on était en fond de vallée et en bout de bande FM. On avait bidouillé un système de double antenne avec une jauge à huile pour prolonger l'antenne qui devait faire 2m50 de haut. On arrivait à écouter RFI et plus souvent la BBC. Avec ces deux radios formidables on a tenu! C'était notre lien à la vraie vie. On écoutait aussi "Radio liberté" Quel paradoxe quand on est otage...Et le 2 mai Réza nous dit que Ben laden est mort et c'est nous qui l'apprenons à nos ravisseurs. On cherchait en permanence à obtenir des infos sur l'avancée des négociations. J'ai gardé l'intime conviction que quelques soient les erreurs qui auraient pu être faites, mais nous n'en n'avons pas commises, je tiens à le préciser, on aurait pas été lâchés par le président Sarkozy et le pouvoir en place. Mais j'ai trouvé "la chasse au scoop" qui nous a été reprochée vraiment pas bien et pas correcte alors que sur les 31 jours de mission au mois de décembre 2009 il y a un seul jour où on ne passe pas avec l'armée française ou l'armée américaine. On travaille sans filet, sans ceinture de sécurité, on le sait pertinemment on prend toutes les précautions possibles. Ca fait 20 ans que je traîne mes guêtres dans les pays en guerre Bosnie, Croatie, Kosovo, Irak, Cambodge, Irlande du Nord, Rwanda, Congo et j'en passe. De même pour Stéphane Taponier qui en plus était déjà allé cinq fois en Afghanistan. On a jamais voulu aller voir les Talibans, on voulait les éviter, pour nous ce qui était important c'était de montrer cette route que l'on nous disait "contrôlée par l'armée française". Ce n'était pas le cas puisqu'on a été enlevé au bout de deux heures sur place.L'émission "Pièce à conviction" sur France 3 est tout sauf une chasse au scoop! Nous avons fait notre travail de manière très professionnelle. Je n'ai pas voulu prendre de risques et je n'ai pas voulu en faire prendre aux soldats français qui ont fait un travail exceptionnel. Je tiens à remercier notre comité de soutien, les médias, les gens de France Télévision. Nous tenions avec Stéphane et Réza à vraiment les remercier. Tous leurs efforts ont fait qu'on a pu être libéré. J'espère sortir de tout ça plus fort, plus serein, plus mature. "Tout ce qui ne tue pas nous rend plus fort". J'ai envie de continuer à faire mon métier à assurer du reportage de terrain et à décrypter, expliquer, comprendre ce qui se passe dans le monde sous tous les angles car on ne fait pas de la communication, on fait du journalisme!"
Hervé GHESQUIÈRE juillet 2011 sur France Info
Hervé GHESQUIÈRE chez lui au Touquet. Une plage chère à son enfance.
Hervé GHESQUIÈRE en reportage sur les internes de médecine
Message de Sandrine GHESQUIÈRE
"Ce prix est un très bel hommage rendu à Hervé Ghesquière, mon époux et aux valeurs qu’il incarnait.
La création du prix qui porte son nom honore sa mémoire en récompensant des confrères ayant accompli, en profondeur et à travers un livre, ce qui paraissait à Hervé l'essence même du journalisme: une longue enquête, un long reportage sur des terrains pas forcément lointains mais souvent délaissés. Reporter lui-même, Hervé pensait que la noblesse du métier est d'abord d'aller voir et de raconter la réalité, fût-elle dérangeante. Tremper la plume dans la plaie, disait Albert Londres, conscient que tout peut être dit à condition d'avoir approché au plus près d'autres pays, d'autres villes, d'autres hommes.
Hervé était natif de Lille, a grandi à Marcq-en-Baroeul et vivait à Meudon. Il était tombé amoureux de la Corse.
Lorsqu’Evelyne Adam lui propose de participer au premier salon littéraire d’Oletta en juin 2016, pour la promotion de son livre « La Blessure. Sarajevo, 20 ans après la guerre » publié aux éditions Don Quichotte, Hervé fonce! Alors qu’il venait tout juste de démarrer son protocole thérapeutique pour lutter contre son cancer.
Hervé était très heureux de présenter son livre, de partager son récit avec le public Corse. Il donnera même une conférence en plein air avec le Dr Bernard Benedetti, médecin humanitaire fondateur de médecins du monde. Malgré son handicap, Hervé retrouve son éloquence et sa parole se libère : tous deux avaient parcouru les mêmes zones de conflits. Je me souviens encore de leurs regards croisés mais convergents sur la condition humaine en terrain de guerre, de leurs constats respectifs, de leur révolte et surtout de leur incroyable capacité de résilience.
Hervé avait le désir de raconter l’histoire dans la grande Histoire. Il avait la curiosité du monde, le besoin de bouger, de vérifier, de comprendre, de rapporter ses émotions, sa réflexion et ses doutes. La liberté revêtait chez lui un sens absolu. Elle était sans doute inscrite dans ses gènes. Elle était le moteur de sa vie, sa boussole, le nerf de sa guerre, qui l’affranchissait de tout. Elle se déclinait dans toutes les composantes de sa vie et le portait dans tous ses projets, le mettant sans cesse en mouvement. Pourvu qu’elle lui permette d’étancher sa soif insatiable de
connaissances et de compréhension, dans une quête permanente de vérité et de justice.
Ses premières armes, il les a faites en ex-Yougoslavie. L’expérience douloureuse de sa détention en Afghanistan aux côtés de Stéphane Taponnier et de leur traducteur Rezza, lui a appris à résister et à rester debout. Cette expérience marque un tournant dans sa vie, renforçant sa conviction profonde de devoir relater les événements au plus proche de la réalité. D’où sa volonté de se mettre à l’écriture pour prendre du recul. C’est pourquoi, 20 ans après, il décide, alors que nous nous installions tout juste chez nous, de repartir à Sarajevo, afin de revisiter l’histoire de la Bosnie-Herzégovine. Cet événement était révélateur de son exigence, de la constance de ses engagements et de son souci d’autrui.
Le courage d’être soi l’a emporté sur la victimisation. Etre soi pour Hervé, c’était vivre ce qui est à vivre, maintenant, dans l’urgence. Ayant pratiqué le rugby, il avait souvent entendu cette phrase qui dit que sur le terrain et dans une équipe il n’y a pas de passagers, il n’y a qu’un équipage. La liberté, n’était belle qu’avec les autres. Ses amitiés étaient à l’image de la force de sa générosité et de son ouverture aux autres. Il aimait par-dessus tout, croiser les destins, réunir ses amis, d’ici et d’ailleurs, rire et discuter sans fin, autour de bons mets et de bons vins. Hervé était lucide et tenace. Il savait manier l’humour et l’autodérision, assumait ses choix, ne remettait jamais au lendemain. Il voulait toujours être utile.
Son ultime combat fut celui de la maladie, incurable, qu’Hervé a affronté avec dignité, en restant dans l’action et dans l’autonomie, sans jamais perdre le fil de l’actualité. Il croyait à l’éducation et à l’information. Comme Victor Hugo, il aurait pu dire : « la liberté commence où l’ignorance finit. »
Permettez-moi de remercier encore et toujours, tous les amis et confrères d’Hervé, ses proches, tous ceux qui ont soutenu Hervé dans tous ses combats et qui restent attachés à sa mémoire. Avec une pensée pour ses parents qui seraient très fiers de lui.
C’est un bonheur partagé de continuer à faire vivre pour nous l’âme et le tempérament d’Hervé Ghesquière, passionné par son métier. Il était heureux et cela l’enthousiasmait de partager sa raison d’être avec nous.
Et c’est pour cela me semble t’il qu’Hervé, par son énergie et ses convictions insufflera ce Prix littéraire ».
Sandrine Ghesquière
In the Press
Journaliste à France Télévisions, Hervé Ghesquière, ancien otage en Afghanistan, est mort mercredi 14 juin à l'âge de 54 ans des suites d'une longue maladie. Avec Stéphane Taponier, ils avaient été détenus pendant 547 jours, entre le 30 décembre 2009 et le 29 juin 2011.
"Hervé Ghesquière s'en est allé. Ce grand reporter ancien otage s'est battu avec courage force et humour", a écrit sur Twitter le directeur de l'information de France Télévisions, Yannick Letranchant.
"France Télévisions lui doit beaucoup"
Hervé Brusini, qui a été son rédacteur en chef lorsqu'il travaillait pour le magazine "Pièces à conviction", sur France 3, se souvient avec émotion d'Hervé Ghesquière : "Il aimait être là où se passent les fracas des guerres mais à sa façon, avec des pas de côté et des colères, dit-il. Les journaux et surtout les magazines de France Télévisions lui doivent beaucoup. (...) En particulier pour ce qui est de l’ex-Yougoslavie ou du Rwanda."
Né à Lille en 1963, Hervé Ghesquière était passionné de rugby, précise France 3 Nord-Pas-de-Calais, ajoutant qu'il a travaillé à Fréquence Nord et a été enseignant à l'université de Valenciennes et à l'École supérieure de journalisme de Lille. Depuis 2012, il travaillait pour le magazine "Envoyé Spécial".
FRANCE INFO
Les deux journalistes de France 3 retenus en otage en Afghanistan depuis 18 mois, Hervé Ghesquière et Stéphane Taponier, ont été libérés mercredi 29 juin.
Les ex-otages attendus jeudi en France. Les deux journalistes sont attendus à l'aéroport militaire de Villacoublay (Yvelines) où ils devraient atterrir vers 8 h 30 et seront accueillis par Nicolas Sarkozy. Ils sont "dans un état de santé physique et moral étonnamment bon", selon un responsable de l'ambassade de France à Kaboul par laquelle ils ont transité mercredi.
La chaîne de télévision France 3 a assuré également mercredi que les deux journalistes étaient en bonne santé. "Ils sont en très bonne forme physique, ils sont en très bonne forme morale", a confié Pierre Babey, un journaliste de la chaîne qui a pu aller à leur rencontre peu après leur libération. La bonne santé des ex-otages a été confirmée par Alain Juppé, ministre des affaires étrangères.
Lire : Les événements de la journée
"Ils sont libres !"Les deux journalistes étaient détenus depuis exactement 18 mois. A cette occasion, leur comité de soutien avait organisé une manifestation près du parvis de Beaubourg, à Paris. Alors qu'ils rangeaient leurs banderoles, les manifestants ont appris la libération de MM. Ghesquière et Taponier.
Raphaëlle Bacqué, journaliste au Monde était présente à ce rassemblement (...) Le rassemblement s'achevait, quand ils reçoivent un coup de fil de Nicolas Sarkozy, qui leur annonce la libération.
Une pluie d'hommages pour le reporter disparu : Le journaliste Hervé Ghesquière, ancien otage en Afghanistan, est décédé mercredi à l'âge de 54 ans. Les hommages se multiplient pour saluer la mémoire de cet homme engagé et son professionnalisme.
Le journaliste Hervé Ghesquière, grand reporter à France Télévisions qui avait été retenu en otage 18 mois en Afghanistan, est décédé mercredi. Il avait 54 ans. France Télévisions «s'associe à la peine de son épouse, de sa famille et de ses proches, ainsi que de celles et ceux qui, au sein de l'entreprise, l'ont connu et apprécié pour ses qualités humaines et professionnelles», selon son communiqué.
Après l'annonce du décès du grand reporter, les hommages ont afflué.
Salut Hervé Très grand respect mon ami pour l'homme que tu étais, pour le journaliste hors pair et sans concession. Chapeau bas!
Grande tristesse à l'annonce du décès de notre confrère et ami #HervéGhesquiere Qu'il repose en paix, après tant d'années de combats.
Se souvenir d'un grand journaliste et d'un homme courageux. Pensées à sa famille.
PARIS MATCH
LE MONDE
L'université de Valenciennes n'oublie pas Hervé GHESQUIÈRE
Par
L'Observateur du Valenciennois
vendredi 2 juillet 2010 à 15h03min
Depuis 184 jours, les deux reporters de France 3 Hervé Ghesquière et Stéphane Taponier sont retenus en otage en Afghanistan dans la province de Kapisa, réputée pour être particulièrement dangereuse.
A l’université de Valenciennes, là où Hervé Ghesquière, journaliste originaire de Marq-en-Baroeul, dispense des cours depuis 2004 au sein de la licence pro JORIS (Journaliste Rédacteur d’images et sons), on ne les oublie pas.
Une promotion « Hervé Ghesquière » à Valenciennes
Michel Pommeraie, directeur des études des formations en audiovisuel et multimédia, ainsi que l'ensemble de son équipe pédagogique ont en effet décidé de baptiser la promotion JORIS 2009-2010, la promotion «Hervé-Ghesquière».
Une première pour l'université de Valenciennes. «Il y a eu un débat entre nous», à l'issue du jury de soutenance de diplôme de fin d'année de la licence pro, « et il en a été décidé ainsi », explique Philippe Basquin, son ami et responsable de la licence JORIS. «c'est une manière pour nous d'apporter notre soutien et de montrer que l'on ne l'oublie pas», poursuit-il. « Hervé est un passionné et est très attaché à l'université de Valenciennes », racontait Philippe Basquin au mois d'avril dernier lorsque l'inquiétude était à son comble au moment de la diffusion de la vidéo enregistrée par les Talibans preneurs d'otages.
Aujourd'hui, l'inquiétude est la même. Y compris du côté des élèves qui ont connu Hervé Ghesquière. En effet, depuis quelques jours, beaucoup d'entre aux postent des messages de soutien sur le site Internet de l'université de Valenciennes.
Comme en témoigne ce message posté le 24 juin dernier : « Hervé Guesquière est l'un des professeurs qui m'a le plus marqué pendant ma formation JORIS. Egal à sa réputation, il n'a pas été avare de conseils et de critiques, sur le fond et la forme des reportages que nous produisions. Je le respecte pour son exigence et sa passion pour le métier de journaliste, même si je n'étais pas forcément d'accord avec lui (…) Je doute qu'écrire un mot puisse soulager un peu sa famille. En tout cas, je n'oublie pas Hervé Guesquière, je n'oublie pas Stephane Taponnier, et j'espère de tout coeur les voir revenir en France sains et saufs ».
Disparition d'Hervé Ghesquière
Hervé Ghesquière est mort le 14 juin 2017 à l'âge de 54 ans
A l'Université, dès la première promotion Joris en 2004, Hervé Ghesquière est un pilier de l'équipe pédagogique. Il transmettra sa conception rigoureuse et sans concessions du journalisme à cinq promotions d'étudiants jusqu'à ce mois de décembre 2009, où il avait été pris en otage en Afghanistan.Lors de la genèse de la licence professionnelle, séduit par le caractère innovant du projet, il avait tout de suite dit oui pour y participer. Son exigence, sa probité et son intégrité mais aussi son fort tempérament ont conquis les étudiants, comme son humour et sa générosité les collègues et personnels du département DREAM.
Après sa captivité, il reviendra une fois en janvier 2012 partager son expérience auprès de la promotion qui porte son nom. Si ses occupations ne lui permettaient plus d'être aussi disponible, il demandait souvent comment allait la licence.
AULNOY-LEZ-VALENCIENNESÀ l’université, le souvenir d’Hervé Ghesquière ne s’estompera pas
La mort du journaliste a entraîné une vague « de grande tristesse » à l’université, où il avait enseigné jusqu’à son enlèvement. Le président Abdelhakim Artiba se souvient d’un professionnel « exigeant et respecté »(...)
François Gérin | 15/06/2017 La VOIX du NORD
News & Events Candidatures Prix Hervé Ghesquière 2020 à venir
Contact
Evelyne ADAM Présidente du prix littéraire Hervé GHESQUIÈRE
evelyne.adam@prixherveghesquiere.com
Association Prix Hervé GHESQUIÈRE
Maitre Antoine Casubolo-Ferro cabinet d'Avocats de l'Association du prix Hervé GHESQUIÈRE
50 Bis avenue de la Grande Armée
75017 - PARIS
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